De: Joel Shumacher
Avec: Jim Carrey, Virginia Madsen, Logan Lerman.
Résumé: La vie de Walter Sparrow se déroulait parfaitement jusqu'à ce que sa femme lui offre en cadeau d'anniversaire un curieux livre: le Nombre 23. Dès lors, il ne cesse de se voir dans ce livre comme on se voit dans un miroir, et devient obsédé par ce nombre sur lequel il retombe tout le temps: son nom, son adresse, sa date de naissance...
Un sombre voyage dans la paranoïa et l'obsession. Le visuel est très beau, au niveau des couleurs et de la lumière. D'ailleurs, le générique du début de film annonce tout de suite la couleur - au sens propre et figuré - et est bourré de clefs pour la suite du film. Rien de tel qu'une première séquence de ce type pour accrocher tout au long du film. Du côté des acteurs, il n'y a rien à redire. Le scénario tient la route, et la spirale infernale dans laquelle le spectateur est entraînée se finit par une chute et non des moindres. Notons également qu'il ne suit pas cette tendance envahissante de faire des films de 2h minimum, quitte à ajouter des scènes inutiles ou trop longues qui font décrocher le spectateur. Le Nombre 23 nous aspire dès la première image, pour nous relâcher finalement que quelques minutes après le générique de fin. Il y a cependant un bémol: des questions toujours sans réponses alors que le générique tombe, et une fin trop édulcorée.
Nous avons 23 paires de chromosomes.
Les axiomes d'Euclide qui sont la base de la géométrie sont au nombre de 23.
Les Mayas avaient prévu la fin du monde en 2012: 20+1+2 = 23
La bombe d'Hiroshima a été larguée à 8h15: 8+15=23
A venir: La Cité Interdite, 300.